vendredi 20 mars 2020

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ASSOCIATION LIVRES EN LUTTES 28 FÉVRIER 2020

Accueil :
Renouvellement des cotisations des adhérent.e.s, pot d’accueil et distribution des dossiers aux participant.e.s (ordre du jour, comptes)

Invité.e.s :
Evelyne Rabardel, Vice-Présidente du Conseil départemental ; Didier Le Reste, Président d’honneur ; Raoul Mora, fondateur de la librairie « Envie de lire » à Ivry-sur-Seine ; Fabrice Bernardi, Président de Livres en Luttes Genevilliers et référent de la librairie de Montreuil ; Francis Combes, directeur de la maison d’édition Le Temps des Cerises ; Pascal Gomis, Président de Vitry Livres Échanges ; Sylvain Favier, Président de Livres en Luttes Champigny ; Antoine Blocier, auteur de polars et co-organisteur du Festival du Roman Noir et Social de Vitry ; Clara Lorenzo, Responsable du développement public au théâtre Jean Vilar de Vitry.

Président de séance : Jean-François Sicard

Introduction du Président :
Robert Séguéla débute l’assemblée avec un bref rappel de l’historique de Livres en Luttes (créée en 2012), de ses membres fondateurs et attire notre attention sur le contexte social de lutte contre la réforme des retraites dans lequel nous nous trouvons.  Une marche aux flambeaux a lieu en même temps que notre Assemblée Générale à Vitry et une soirée de soutien aux grévistes est prévue et organisée par l’Union Locale de la CGT, le 5 mars prochain au Kilowatt.

Livres en Luttes remercie la municipalité pour le prêt de la salle.  En 2022, pour les 10 ans de Livres en Luttes, nous aurons besoin d’une plus grande salle !

Il remercie également les invité.e.s, pour leur présence et leur soutien.
 
Plusieurs points seront abordés :

-          Élargissement de nos activités,
-          Le salaire des trois emplois,
-          Les subventions reçues.
-          Et des questions à débattre sur l’élargissement de notre soutien à la presse, ainsi que la création d’un catalogue en ligne.

Rapport financier 
Robert Amiable présente le rapport financier avec un support écrit sous forme de tableau :
-          Compte de résultats au 31 décembre 2019,
-          Compte de résultats du Festival de Roman Noir et Social,
-          Point sur les ventes de Janvier 2020,
-          Soutiens à la presse, autres causes.

La vente des livres et disques (CD + vinyles) d’occasion a progressé de 38%. Les produits SCOPTI et Jeannette sont vendus à prix coûtant.

À noter :
-          Une subvention de 1000 euros versée par la Mairie, qui est remerciée à cette occasion
-          Le bon résultat obtenu à la fête de l’Humanité : 10.000 euros de recettes
-          1.450 euros, collectés parmi nos contacts ont été remis à la caisse de grève dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites
La trésorerie de l’association a 6 mois d’avance, pour le salaire des trois employés et toutes nos initiatives sont auto financées. Il faut prêter attention à toujours garder cet équilibre.

La gestion de Livres en Luttes est saine.

La trésorerie s’établit à plus de 14.000 euros, une réserve de 10.000 euros est sur un compte épargne, permettant d’assurer les investissements nécessaires à la Fête de l’Humanité et se prémunir en cas de dépenses imprévues.

Des questions sont posées sur le soutien à la presse démocratique. Information est donnée que nous versons plus de 19.000 euros dont 15.600 euros au journal l’Humanité.

Il est proposé d’élargir l’aide à la presse démocratique et notamment à la presse en ligne (Médiapart entre autres) et d’aller vers une plus grande diversité dans nos soutiens.

La commission de contrôle, dont les membres sont Josselyne Rosez et Paul Creuzet se réunit tous les deux mois, en présence de la trésorière, Noëlle Lehalle et du trésorier adjoint Robert Amiable et confirme que les comptes sont équilibrés.

Elle donne quitus à Livres en Luttes.

Vote, Approuvé à l’unanimité.

Débat 
Le débat se poursuit et porte sur la création d’un troisième emploi. Carlos Mendes a été embauché pour créer un catalogue informatisé de 3 à 4.000 livres et pour alimenter la vitrine en ligne sur Rakuten. Son salaire, pour 10 heures de travail hebdomadaire, est retiré de ses indemnités de chômage, qu’il percevra pendant deux ans et demi. Il faudra trouver une solution au-delà de cette période pour pérenniser  l’emploi de Carlos, qui, payé pour 10 heures de travail par semaine en fait en réalité près de 50 !

À son arrivée, 400 livres étaient en vente sur Rakuten, il y en a aujourd’hui 1.100 !

Le débat porte ensuite sur le catalogue informatisé et Rakuten. Carlos précise que le catalogue informatisé sera un travail énorme, que les livres en vente à la librairie ne touchent pas le même public que les ventes sur Rakuten.

Robert Séguéla précise que Livres en Luttes veut profiter de l’outil informatique pour poursuivre ses objectifs.  Il rappelle que les livres sont confiés, notamment, par des militants politiques, syndicaux, associatifs mais aussi par des particuliers et que ce qui nous relie sont nos valeurs, notre solidarité progressiste. Il ne faut pas oublier que Livres en Luttes est une association.

Festival du Roman Noir et Social :
Énorme succès dont nous sommes les premiers surpris ! Nous préparons déjà l’édition 2020. Des réunions ont lieu tous les mois, Une rencontre est prévue avec Evelyne Rabardel. Le CCV organise une réunion avec toutes les associations afin d’élargir ce festival.

Toutes les aides financières perçues n’ont pas été utilisées : les auteurs n’ayant pas demandé à être payés pour leur seule présence, la municipalité a fourni les locaux et mis sa presse à notre disposition, Decaux a offert la campagne d’affichage et surtout, l’énorme mobilisation de 62 bénévoles qui ont assuré transports et hébergements gratuitement.

La librairie « les mots retrouvés » a pu bénéficier de la totalité de la part versée par les maisons d’édition.

Le Festival prendra une nouvelle ampleur l’an prochain grâce aux soutiens financiers, notamment le Regroupement des Mutuelles, soutiens que nous élargirons encore.
Il reste donc 2 900 € pour lancer le prochain Festival.

Antoine Blocier attire notre attention sur le coût réel d’une telle manifestation qu’il estime à 25 000 euros. Beaucoup d’éléments ne sont pas pris en comptent pour établir un budget, entre autres le ratio bénévolat, il est donc difficile à évaluer. Les grèves n’ont pas permis à tous les auteurs invités de venir. Il faudra en tenir compte et prévoir plus l’an prochain.

Quelques chiffres :
·         500 visiteurs
·         700 livres vendus
·          10.000 € de recettes pour « les mots retrouvés » (ce qui est considérable, par rapport au mouvement social de décembre.)

Choix est fait de rester dans les mêmes locaux du CCV (en les utilisant peut-être autrement ?) pour des raisons de convivialité. Le CCV sera le lieu central mais d’autres lieux seront investis car le festival n’a pas lieu sur 3 jours mais sur 3 semaines.

Une attention particulière se portera sur l’élargissement du public, il est nécessaire de dépasser le cercle des habitués, de multiplier les rencontres, entre autres, dans le milieu scolaire.
Francis Combe nous encourage et nous remercie pour cette initiative et suggère d’inviter des éditeurs indépendants.


Rapport d’activité du Président, Robert Séguéla : Livres en luttes est une association pleine de vitalité qui s’agrandit d’année en année.
·         De nouveaux adhérents y prennent des responsabilités (Jean-François, Anne, Carlos…),
·         de nouveaux locaux de vente (Montreuil), de stockage (merci à Noëlle et Nuria, pour VLE, qui nous ont permis d’obtenir un local à Vitry),
·         de nombreuses initiatives ( Douchy les Mines, tables de littérature sur les manifestations, congrès CGT…),
·          de nombreux soutiens, tant financiers (mutuelles associées, mairie, Conseil départemental…) que solidaires et amicaux (dons de livres de grande qualité…) et
·         de nombreux projets (catalogue informatisé de 3 à 4.000 livres, reliures de livres abimés, livres rares à rééditer et/ou numériser).


Statuts :
quelques modifications de forme mais dans l’article 2, nous avons rajouté un principe auquel nous tenons, nous sommes un association « solidaire et d’éducation populaire »

Election du bureau
Robert rappelle la grande motivation et l’assiduité des membre du bureau.
Un camarade ne souhaite plus en faire partie, Manuel Résende

Composition du nouveau bureau
Robert Amiable : (trésorier adjoint) Anne Bartoli :( Secrétaire), Mireille Brunet, Antoine Calix, Paul Creuzet, Françoise Guichaoua : (secrétaire adjointe), Noelle Lehalle : (trésorière), Christian Loiseau, Didier Le Reste : (président d’honneur), Laurent Mély, Josselyne Rosez, Robert Séguéla : (président), Jean François Sicard, Jean louis Olivier, Benoît Vallade
Composition de la commission de contôle
Paul Creuzet, Josselyne Rosez et Michel Pujol

L’assemblée se termine. Le président procède au vote pour le renouvellement du bureau
Vote à l’unanimité
Bravo !!!

mercredi 11 avril 2018

Compte rendu de l’Assemblée Générale du 15 Mars 2018


Accueil 

Après la mise à jour de leur cotisation pour certains, les participants sont conviés pour un apéritif autour
 du buffet préparé par Lily.
73  participants étaient présents à l’assemblée générale.
Excusés : Pierre Belloch, Marie-Thérèse Omouri, Patrick Staat et Jean-Claude Kennedy, maire de Vitry.





1 - Présentation du n° HS de l’Humanité sur la cuisine par Paule Masson

Paule Masson, rédactrice en chef du journal l’Humanité,  expose le fait que la cuisine, la nourriture c’est politique, mais c’est aussi économique ; sans oublier la dimension conviviale et solidaire – mettre les gens ensemble. 


2 - Nomination du président de séance : Fabrice Bernardi

3 - Débat engagé suite à la présentation de Paule Masson

Se suivent diverses interventions faisant ressortir le fait que ce  qui est prioritaire, c’est notre terre nourricière ; ainsi que l’eau : produit naturel. A ce sujet, pour certains, vendre de l’eau en bouteille à quelque chose de choquant. Est évoqué ensuite le problème de la consommation de la viande, nous mangeons de la souffrance animale car un animal, avant d’être un morceau de viande, est un être vivant.
Un autre participant rappelle les manières de se nourrir liées aux conditions de travail : la restauration rapide par manque de temps, ainsi que les lieux où l’on mange au travail.
On parle aussi, au niveau local, de l’agriculture urbaine au travers de l’association Planète Lilas à Vitry, qui pratique du maraichage de grande qualité à des prix raisonnables. Ce qui a généré des créations d’emplois. Par ailleurs, à propos d’éducation il s’agirait de tendre vers une tolérance zéro en ce qui concerne le gâchis dans les cantines.
Pour finir, l’attention est portée sur tous ceux qui ont des petits revenus, il ne s’agirait surtout pas de les culpabiliser car nourrir de bonne manière et à petits prix, une famille nombreuse exige un certain de nombre de connaissances, et une culture qui fait souvent défaut à ces personnes.

4 - Synthèse du rapport introductif du président Robert Séguéla

En fait l’intervention fut brève et portant – après avoir remercié la ville de nous accueillir dans l’école Jean Jaurès – sur l’évolution significative de Livres en luttes, la création des deux emplois et en évoquant à ce sujet, l’impossibilité d’augmenter les salaires, sans que cela ne se répercute sur les allocations Adultes Handicapés, qui seraient alors diminuées d’autant ; ce qui bloque injustement toute évolution des ressources.
Le président expose les divers projets qui seront à discuter durant cette assemblée générale. A savoir :
- Un 2ème stand fête de l’Humanité
- La création d’un comité de parrainage
- Le problème du stock de livres
- La création d’un salon du roman noir social
- Tout autre sujet émanant d’un ou plusieurs participants
Il est préconisé également que chaque intervention soit limitée de 5 à 10 min maximum.



5 - Débat

a) L’information, la communication
Michel Pujol, qui administre la page Facebook de Livres en luttes, communique quelques chiffres significatifs concernant le nombre d’abonnés (275 personnes), ainsi que le nombre de personnes touchées par les initiatives. Par exemple, 2892 personnes ont été touchées par la pièce de théâtre sur Scopti :1336. Et 1646 personnes pour l’initiative Art Mada. Il serait bon de travailler davantage sur cette page et surtout en fournissant plus de photos, ce dont sont très friands les visiteurs de la page.

b) Création éventuelle d’un salon du roman noir social
Depuis la disparition de celui de Montigny-le-Bretonneux, il semble qu’il n’y ait plus de salon du roman noir et social d’une certaine envergure en région parisienne. L’idée est donc lancée d’en créer un à Vitry en sachant que cela nécessite de gros moyens, autant au niveau des personnes pour porter une telle initiative, qu’au niveau financier.  L’écrivain Antoine Blocier  fait part de son expérience dans ce domaine : « on peut filer des coups de main et pour les subventions aussi, on sait faire » L’idée est approuvée par un bon nombre de participants ; à suivre…


c) Intervention de Béatrice, salariée de la librairie de Livres en luttes
« Livres en Luttes, c’est ma famille et c’est un lieu de solidarité éminemment politique sans jamais vouloir l’être » nous dit Béatrice. Elle insiste également sur le fait  que tout le monde a quelque chose à y apporter sur le plan de la création littéraire ou poétique ; évoquant ainsi le livre Nos arbres, écrit et réalisé par des membres de Livres en luttes, vendu au profit de l’association. Ce livre sera à nouveau évoqué et explicité par Robert Séguéla et Alain Heurtier juste avant la pause, ainsi qu’un rappel concernant la livre H comme Humanité.


d) Commémoration de Mai 68
L’idée d’un participant sur le fait de réfléchir à mettre en avant des livres neufs sur ce sujet  n’est pas recevable, dans la mesure où nos statuts ne laissent pas la possibilité de vendre des livres neufs. Par contre, traiter mai 68 sur un angle différent : par exemple ce qui précède de manière significative l’évènement au cours des années précédentes. Citons à ce sujet la télévision, où il existait des émissions, des documentaires qui étaient étonnamment parfaitement libres, et qu’il s’agirait de revisiter (Dim, Dam Dom , Zoom).

e) Les trois librairies de Vitry
On se réjouit du renouveau des librairies à Vitry, après quelques années de désert dans ce domaine. Tout d’abord Tome 47, pour la bande dessinée et la littérature graphique. Ensuite la librairie de Livres en luttes pour les livres d’occasion et qui contribue, comme le souligne Laurent Mely-Dumortier auteur de Banlieue rouge sang, à faire connaître les « petits auteurs ».  Une participante fait remarquer combien ces deux librairies permettent de faire vivre cette rue car situées toutes deux dans l’avenue Guy Môquet.  Et enfin, le mois prochain, à deux pas de ces deux lieux, ouverture d’une librairie générale : Les Mots retrouvés.

f) Le Moyen-Orient
Michel Laurent et Ali Tolu évoquent assez longuement la préoccupante question du Kurdistan, de la Syrie, et de la répression des Kurdes en Turquie.


g) Epicerie solidaire  de Vitry
Karen de Gouve nous parle de la récente ouverture - le 1er mars, rue Constant Coquelin - de l’épicerie solidaire, en énonçant comme préambule qu’un quart de la population de Vitry serait sous le seuil de pauvreté. Elle souligne qu’il s’agit d’un lieu marchand, et de fait, ce n’est pas gratuit. Par ailleurs, les bénévoles pour faire vivre ce lieu sont les bienvenus.


Fin à 21 H

Pause autour du buffet préparé par Lily


Reprise 21h45

h) Exposé de Didier le Reste 
Président d’honneur de Livres en luttes, ancien secrétaire de la CGT des Cheminots et conseiller municipal de Paris. Didier Le Reste explique que la dette de la SNCF – dont les frais financiers sont énormes - est le fait de décisions politiques dont on veut faire porter le poids sur le dos des salariés
Il s’agit à chaque fois d’une pseudo concertation, alors arrêtons de parler de partenaires sociaux lorsque l’on sait que tout le monde n’est pas au  même niveau de pouvoir et d’information. On nous martèle que le chemin de fer revient cher, mais on favorise grandement  le transport routier. Il faut savoir que la SNCF est un très important opérateur dans le domaine routier, dans lequel elle  procède à un dumping social, ce qui crée une concurrence déloyale au détriment du chemin de fer. Sans parler du coût de la pollution - cent milliards d’euros par an à la sécurité sociale. Fait important, et peu connu  à souligner : les régions ne sont pas obligées de faire jouer la concurrence opérateur public/privé, et peuvent donc tout tranquillement s’adresser à un opérateur public.
Il rappelle également que la pente naturelle du capital est de faire des profits le plus possible au détriment des salariés ; ce qui n’est pas le cas d’un service public. La place de l’homme dans la société serait donc de ne plus penser et de travailler le plus possible. Les cheminots ne revendiquent pas uniquement sur leur statut mais aussi sur la notion de service public et se sont toujours bagarrés pour porter la société vers le haut.


i) Création d’un deuxième stand à la fête de l’Humanité 
Certains s’interrogent sur la pertinence de ce deuxième stand : quel financement ? Quel engagement des bénévoles ? Il est répondu qu’on peut le faire financièrement, cependant, la question des moyens humains reste posée.
La décision d’un deuxième stand est très largement approuvée (2 abstentions)

j) Comité de parrainage
Quelques participants s’interrogent sur ce comité : « Ca sert à quoi ? Quelle organisation ? » Il est répondu à ces questionnements que cela apportera à Livres en luttes un soutien,  une reconnaissance de la part du monde littéraire, et donnera une plus grande légitimité à son objet et ses initiatives.
Il est alors procédé à un vote qui approuve très largement  la création de ce comité (1 abstention)



 6 - Présentation de la situation financière de Livres en luttes par 
la trésorière Noëlle Le Halle
La présentation du compte de résultat laisse apparaître une nette augmentation des recettes pour 2017. En effet, ces dernières s’élevaient pour 2016, à 34 638,25 € et pour 2017, à 57 550,92 €, soit une augmentation de 66,14 % par rapport à 2016.
Noelle souligne que la charge nouvelle des salaires des deux vendeuses à la librairie ne diminue pas pour autant le soutien à la presse.
Cependant on remarque qu’au vu des comptes, les dépenses liées aux salaires imputables à la librairie s’élèvent à près de 13 000,00 euros (12 mois pour Béatrice + 3 mois pour Sophie). Par ailleurs, la marge brute pour la librairie, à prendre réellement en compte, concerne uniquement la vente des livres et disques d’occasion (car les autres recettes ne génèrent pas ou très peu de bénéfices), soit environ 13 000,00 euros. Comme cela avait été prévu en amont, lors du deuxième poste créé en octobre, l’équilibre est donc tout juste atteint pour cette année. De ce fait, il s’agira d’augmenter sensiblement les ventes en boutique dans les années à venir, et cela afin de couvrir les deux salaires sur une année entière.
On procède ensuite au vote et les comptes sont approuvés à l’unanimité.


7 - Election du nouveau bureau

Il est donc procédé à l’élection du bureau ci-dessous.
- Président d’honneur : Didier Le Reste
- Président : Robert Séguéla
- Secrétaire : Françoise Guichaoua
- Trésorière : Noëlle Le Halle, trésorier-adjoint Robert Amiable
- Autres membres du bureau : Bernard Bombaron, Sylvain Favier, Manuel Resende, Mireille Brunet,    Antoine Calix, Benoit Valade, Jean-Louis Olivier et Jean-François Sicard
- Commission de contrôle financier : Josselyne Rosez et Paul Creuzet

La séance est levée après l’élection à l’unanimité du bureau.

Pour Livres en luttes

Alain Heurtier


lundi 13 mars 2017

Compte rendu de l’Assemblée Générale du 09 Mars 2017




Accueil

Apres la mise à jour de leur cotisation, pour certains, les participants sont conviés pour un apéritif autours du buffet, préparé par Lily.
Près de cinquante participants étaient présents à l'assemblée générale.
Excusés Elsa Poissonnet, Raoul Mora et Julia Ronci. En annexe le message d'Elsa Poissonnet.

Synthèse du rapport introductif du président Robert Séguéla

Débutant par des remerciements aux participants présents à cette assemblée, ainsi qu'à la municipalité pour la mise à disposition du réfectoire de l'école Jean Jaures, le président fait par des personnes excusées.
Robert Séguéla souligne ensuite la richesse des initiatives qui ont émaillé cette année 2016 ; ainsi que l'ouverture de la librairie et les journées portes ouvertes au local de stockage de Champigny. L'accent est mis sur les dernières initiatives :  - le film La Sociale, au cinéma 3 Robespierre, ayant attiré 150 personnes,
- les 70 personnes présentes à la soirée de soutien à la scoop 1336, à la bourse du travail de Vitry,
A noter aussi, la bonne participation aux journées portes ouvertes, les premiers samedi de chaque mois, à Champigny.
Parmi nos nombreuses initiatives à venir, notons également la venue, en juin, de Bernard Thibaut, pour une rencontre dédicace et la commémoration de la révolution d'octobre 1917. Tout cela montrant bien, qu'il ne s'agit pas d'un feu de paille.
Il trace également un bref historique de l' Association, à savoir qu'à partir de 3 livres confiés par un camarade en 2012, Livres en Luttes, en est, en ce début d'année 2017, à la création d'un emploi salarié, à mi-temps, à la librairie, dont le bureau a défini des droits sociaux, supérieur à la convention collective en vigueur. Notons aussi, la constitution de 2 associations locales Livres en Luttes : pour l'une à Champigny et l'autre en cours de constitution à Gennevilliers. Alors, comment en 2017, amplifier encore cette dynamique ?
Robert Séguéla évoque également la préoccupante situation politique à la veille des élections, questionnant ainsi la capacité des forces progressistes, à s'unir pour tenter, de faire barrage à la droite et l'extrème droite.
Le président termine, en faisant part de diverses propositions et questionnement pour l'année 2017, à savoir :
- Ouvrir un point de presse, limité en nombre de titres, en sachant qu'actuellement, cette proposition interroge encore certains membres du bureau.
- Tenir un deuxième stand à la Fête de l'Humanité, dans l'espace du Forum économique et Social. L'étude du coût reste à faire.
- Organiser une initiative de solidarité, en permettant à des familles vitriotes, d'assister gratuitement, à une soirée de cirque en novembre, en profitant du Gala des diffuseurs de l'Humanité.
- Installer un écrivain public, lorsque les locaux de la librairie le permettront.
- Ouvrir la librairie une après-midi supplémentaire, les mercredis. Sous condition d'élargir le nombre de bénévoles, prêts à assurer cette permanence.
- Valoriser encore mieux nos milliers de livres, journaux, revues et disques. Comment mieux les faire connaître ?  Pour certains d'entre eux, véritables raretés; Comment les vendre à un prix plus proches de leur valeur de marché ?
- Acheter, si besoin, des classiques marxistes, comme Salaires Prix Profits ou le Manifeste communiste.

Suite à ces diverses propositions et interrogations, la parole est donnée à la salle.

Le débat, dans son ensemble, riche et quelque peu contradictoire, s'engagea tout d'abord assez longuement autour de l'idée du prix de vente des livres, considéré, pour certains, trop élevé et de fait empêchant une plus grande circulation. Divers arguments sont avancés, pour souligner, combien il est difficile de trouver le prix le plus juste de la part de bénévoles, ayant chacun leurs propres représentations. Par ailleurs que si nous n'avons pas pour objectif de faire de l'argent, il n'est pas question non plus de brader ; d'autant plus, que proposer ces livres représente, en amont, un travail non négligeable de la part de bénévoles : manutention, transport, tri, mise en rayon etc...Travail, qu'il est juste de reconnaître, de valider, en maintenant un prix, qui dans certains cas peut être supérieur, au prix du marché. Encore, que cela demanderait à être vérifier, par des interrogations internet . Tâche, qui compte tenu, du nombre de livres à traiter, nous est difficilement envisageable. Il s'agit également de ne pas perdre de vue, notre finalité dépourvue de caractère mercantile, à savoir, que les bénéfices réalisés sont redistribués ensuite en soutien à la presse indépendante. Notons, de plus, qu'il arrive, que les prix proposés, fassent l'objet d'une réduction, assez conséquentes, en fonction des possibilités financières de certains acheteurs. Ainsi personne ne partira sans pouvoir obtenir les ouvrages qu'il désire au prix qui lui semblera le plus approprié à ses moyens.

Chacun s'accorde, cependant, à l'idée de vendre sur internet, certains livres rares et peu vendables ni dans la librairie, ni au cours des initiatives à l'extérieur. Par contre, l'idée d'un participant, de revendre des livres à Gibert-jeune ou Joseph Gibert, pour déstocker, est très largement rejetée.

L'éventuelle, future, installation d'un écrivain public, donna matière à quelques interrogations, quant à sa pertinence, dans la mesure où ce service existe déjà au niveau de la ville.

Le débat porte, ensuite, sur comment améliorer la communication, quels moyens pour mieux faire connaître, localement, Livres en Luttes. A cet effet, il serait sans doute pertinent de créer un collectif pour y réfléchir et proposer des pistes pour une meilleure utilisation des outils de communication.

A l'idée d'étendre l'ouverture de la librairie, notamment le mercredi après midi, il est opposé l'argument, que nous connaissons actuellement quelques difficultés à mobiliser des volontaires, surtout le samedi. Aussi, avant d'envisager une plus grande amplitude, il s'agirait d'augmenter, sensiblement le nombre de personnes susceptibles de s'engager régulièrement, dans la tenue de la librairie. Pour résumer : nous avons besoin de plus de bras, pour ouvrir davantage !

Pause autour du repas, préparé par Lily - Puis reprise des travaux

Présentation de la situation financière, par la trésorière et avis de la Commission de contrôle.

La présentation du compte de résultat laisse apparaître une nette augmentation des recettes pour 2016. En effet, les recettes pour 2015 s'élevait 19 180,80€, pour 25016 elles s'élève à 34 838,25€ soit une augmentation de 81,63%.

Cependant, les dépenses, augmentée des montants redistribués  en soutien à la presse, sont supérieurs aux recettes de l'année. Le complément a été pris, sur le résultat antérieur. Le résultat final 2016 à garder en réserve ou à consommer pour d'autres usages s'élève donc à 3 788, 27€

A la question d'une participante, au sujet de la forte somme présente sur le compte courant et à sa suggestion de l'intégrer au Livret bleu, il a été répondu qu'une bonne partie de cette somme représentait  le risque pour l'association, d'avoir à avancer en début de 2017, le salaire de notre employée. Car nous ignorions le délai nécessaire à la mise en route, du reversement des 90% de ces salaires, par l'organisme public payeur. Aussi, à la fin de 2016, compte tenu, de la nécessité de couvrir le risque décrit ci-dessus et compte tenu de la très faible rémunération du Livret Bleu, il a été décidé de ne pas procéder à un virement de compte à compte.

Noëlle Le Halle, notre trésorière, détaille ensuite, la répartition des aides à la presse indépendante et progressiste effectuées par notre association au cours de l'année 2016.

Pour finir, la commission de contrôle informe l'assemblée, qu'elle a effectué trimestriellement la vérification de la concordance des factures avec les relevés bancaires. Qu'elle n'a pas relevé d'erreur et certifie conforme les résultats présentés lors de cette assemblée générale.

Les comptes sont approuvés à l'unanimité.

Election du bureau

Lors de la présentation de l'ensemble du bureau (dit bureau élargit), certains participants ne sont pas d'accord avec ce mode de fonctionnement, argumentant que le bureau, dans sa forme traditionnel, doit être le seul à adopter la ligne de conduite de l'association. Cependant, cette forme quelque peu rigide et pyramidale, n'obtient pas l'adhésion de la plupart des participants. La forme du bureau élargi est donc maintenue.

Le président fait part de son vœu, qu'il soit réfléchi de nommer un vice président, ce dernier pourrait être à même de devenir à l'horizon de 5 ans, le futur président. En l'absence de candidature, l'assemblée ne pourra se prononcer pour cette fonction.

Il est donc procédé à l'élection du bureau ci-dessous.
Président d'honneur : Didier Le Reste
Président : Robert Séguéla
Secrétaire : Françoise Guichaoua
Trésorière : Noëlle Le Halle
Autres membres du bureau : Bernard Bombaron, Sylvain Favier, Alain Heurtier, Michel Pujol, Manuel Resende, Robert Amiable, Mireille Brunet et Antoine Calix.
Commission de contrôle financier : Josselyne Rosez et Paul Creuset

La séance est levée après l'élection à l'unanimité.

Pour Livres en Luttes
Alain Heurtier

 

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jeudi 5 janvier 2017

Livres en luttes, une histoire de solidarité militante

Au début, ce sont trois livres posés sur le coin d’une table, trois livres donnés par un camarade pour qu’ils soient vendus en soutien au journal l’Humanité.

Déjà le lendemain, le téléphone sonne : « Alors, c’est vrai, tu prends des livres pour les vendre pour l’Huma ! ». La boule de neige commence tout de suite à grossir et en quelques mois, des milliers de livres s’accumulent dans divers sous-sols, là où la solidarité et l’ingéniosité militante trouve toujours des solutions.

Novembre 2012,  se tient la première Assemblée générale de livres en luttes où se retrouvent de nombreuses personnes attachées aux livres et à la lecture.

Au bout de 2 ans, ces sous-sols ne suffisent plus et après de multiples recherches, nous pouvons enfin utiliser un vaste local de stockage à Champigny.  Aujourd’hui, ce local abrite un stock d’environ 70.000 livres et 5.000 disques. C’est tout ce fonds que nous confient des centaines d’amis et camarades pour que nous le vendions en soutien aux journaux qui ne dépendent pas des grands groupes financiers.
Avec ce local, nos initiatives s’en trouvent grandement facilitées, les tenues de tables de littérature dans les manifs, congrès, meetings, Fêtes de l’Huma et Nuits debout ne sont plus un casse-tête et peuvent s’organiser méticuleusement.

Ne fallait-il pas, en plus de nos activités sur le terrain militant, associatif, syndical et politique, un point de vente visible à Vitry, ville où a été créé l’association  Livres en luttes ? La municipalité,  contactée par une autre association, met à notre disposition un local déjà en partie occupé.


Le samedi 12 mars 2016, nous inaugurons la librairie et en octobre se pose la question de créer un emploi salarié pour élargir ses heures d’ouverture jusque là effectuées par des bénévoles.

A partir du mardi 3 janvier, c’est chose faite et notre camarade Béatrice, adhérente dès les premiers jours de Livres en luttes est embauchée en CDI.



Dans un monde qui semble tourné uniquement autour de l’argent, la solidarité, l’action militante, l’éducation populaire, les associations,  l’économie sociale et solidaire peuvent créer  une résistance efficace. Elle le sera d’autant plus si nous n’acceptons pas la domination de cet argent et si nous ne nous laissons pas leurrer par les bonimenteurs  qui promettent tout et n’importe quoi mais s’opposent à  sa remise en cause.

vendredi 17 juin 2016

LA FAMILLE "LIVRES EN LUTTES" S'AGRANDIT


Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance de la toute nouvelle association "Livres en luttes Champigny".

Nos ami(e)s campinois et campinoises ont décidé de se constituer en association locale, le 6 juin dernier, afin de permettre l’extension de l'activité de Livres en luttes aux maximum d'initiatives locales.

Que nos amis élus : Sylvain Favier, Président, Geneviève Vidy, secrétaire et Patrick Paillard, trésorier soient particulièrement remercier, pour les responsabilités qu'ils acceptent d'exercer.

Nous souhaitons une longue vie, à notre petite sœur campinoise et une activité en croissance continue.


lundi 23 mai 2016

CLASSIQUES DU MARXISME UN CRI D'ALARME !




Nous le constatons à chaque fois, lors des tenues de table de littérature, sur les manifestations, comme lors des assemblées de Nuit debout, beaucoup de jeunes et de moins jeunes sont demandeurs des classiques de Marx et d’Engels.

Or depuis le milieu des années 80, les éditions des écrits de Marx qui avaient foisonné durant la décennie précédente, se sont taries sous les coups de butoir de la contre-offensive libérale, hostile au marxisme, mais aussi devant l’érosion de l’influence des forces qui soutenait la transmission de la pensée marxiste.

Notre association, qui, parce qu’elle reçoit de nos réseaux de militants ou de particuliers, les bibliothèques et les ouvrages déjà lus, a pu durant tout un temps, pallier modestement en l’absence d’éditions ou de rééditions de ce type d’ouvrage, à une poursuite de la diffusion.

Dans la période présente, si quelques titres sont présents dans le catalogue d’éditions alternatives comme les Editions sociales, Entremonde, La fabrique ou Syllepse, force est de constater que ces propositions ne suffisent pas à satisfaire un public jeune et curieux.

A telle enseigne que notre propre stock s’est dangereusement étiolé et que, pour répondre à la demande, nous devons désormais nous alimenter, par achat d’ouvrage sur internet.

Ce constat, nous amène à faire un appel pressant auprès de tous nos amis, pour qu’ils nous aident à reconstituer un stock de vente.

Livres en luttes vous remercie de bien vouloir faire le tour de vos bibliothèques et de nous permettre de continuer à transmettre aux plus jeunes, les écrits de ceux qui déclaraient : « Il ne s’agit pas seulement de comprendre le monde, mais de le transformer ».


Vous pouvez nous les amener tous les mardis et jeudis de 15 h à 19 heures et les samedis de 10 h à 13 heures dans notre librairie : 62 avenue Guy Môquet à Vitry sur Seine. Vous pouvez aussi nous téléphoner au 01 45 73 96 87.

lundi 9 mai 2016

Rencontre dédicace avec Ian Brossat


Ce samedi 7 mai, sous un beau soleil, nous recevions Ian Brossat pour son livre L'espion et l'enfant
Remercions nos soixante ami(e)s venus écouter et interroger Ian Brossat sur cet ouvrage de souvenirs familiaux de ses ascendants maternelles.

Les 40 livres commandés pour cette occasion, n'ont pas suffit, témoignage d'une réussite qui est allé au delà de nos espoirs.

4 personnes ont choisi cette sympathique journée pour rejoindre notre association.


Beaucoup de monde devant notre librairie.